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Pour "personne"...
29/10/2012 23:22
Je pourrais vous expliquer combien il me manque... Combien ses mots me manquent... Mais je ne le ferais pas... Car en fait, il est encore et toujours près de moi... Il est cette présence absente... Il est cet inconnu... Il est "personne" ... Mais il existe....Il existe quelque part dans ce monde, il vit, il respire, il parle, il écrit... Il est.
Peut être l'ais-je de trop sublimé.... Pourtant... De lui, fut un temps je ne pouvais plus me passer... Son esprit m'attirait, m'apaisait... Ses mots me transportaient, me confortaient... Il m'enseignait sans même y prétendre à m'écouter, à me comprendre... Je ne parlerais pas d'amour car ça allait bien au-delà de cela...
Lorsque je le lis, en vérité, je l'entend me murmurer chacune de ses phrases, d'ailleurs, je ne le lis pas, il me parle...
J'aime quand il nous livre une part de ces "ailleurs" et qu'il nous amène dans des endroits que lui seul sait décrire. Il le fait avec tant de convictions, tant de persuasions, que l'on ne peut que s'y laisser transporter... Avec lui, je voyage.. Il m'inspire tant d'émotions, tant de sentiments que je me sens parfois submergé d'une très grande affection pour lui...
Il ya un moment déjà que l'on ne s'écrit plus... Est-ce moi... Est-ce lui... A vrai dire j'ne sais pas... J'ai appris à me défaire de ce monde dans lequel nous nous sommes rencontrés... Un monde où rien ne me semblait plus réél... Un monde qui m'est apparu soudainement très superficiel... A part lui...
J'ai continué d'écrire... Pour moi... ici... Ou là... Il mécrivait encore un peu parfois... Ici...
Depuis quelque temps, il ne m'écrit plus, mais il écrit... Pour lui... Moi, je le lis... Et comme lui... Je reste silencieuse... Jusqu'à aujourd'hui...
Je pourrais vous dire combien il me manque... Mais comment expliquer l'absence d'une personne que je nomme inconnu... Que je nomme "personne"... Aussi, même s'il existe quelque part dans ce monde, qu'il vit, qu'il respire, qu'il parle, qu'il écrit... Qu'il est...
Moi, qu'aurais-je à prétendre... Qu'aurais-je à attendre....
"Des mots mon ami... juste tes mots à toi posés ici...pour moi... Encore une fois..."
A toi... M.
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Con...plainte
09/07/2012 22:20
A force d'amasser ces trop-plein de rien,
Je minimise les touts, rien de bon c'est certain...
Et pourtant,
Il est hors de question,
De laisser quiconque influer sur ma raison...
Cependant...
Je dégueule des mots comme on vide l'excédent,
Quelque chose d'indigeste, quelque chose de pesant...
Je subis des pressions, je frôle la dépression...
Il serait si facile, si plaisant, de se laisser envahir par cet abattement...
De me rendre ainsi à cette déperdition et de laisser paraître toute ma prostration...
Je hurle à plein poumon, mais silencieusement...
A qui voudrait l'entendre, avec discernement,
Oh combien je m’épuise à croire encore aux changements...
Je puise en mon émoi, la force de rester moi,
Chaque trouble me prouve que la réponse est là...
Je laisse les vautours roder aux alentours,
Et s'évertuer chaque jour, à user de milles tours,
En tentant vainement de bouffer ma raison...
J'atténue mon mal-être, déposant mots et maux,
Comme des vomissures, tels que je les endure.
Pardonnez moi si ça n'a rien de beau...
Mais c'est ainsi que mon âme reste pure...
S.trélia-juillet 2012
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Libéralité
03/07/2012 22:56
Et si le monde tournait rond...
Et si les Hommes à l'égoïsme, l'indifférence, ne donnaient plus raison...
Et si les Hommes redevenaient humain bien plus qu'ils ne le sont ???
Et si les Hommes étaient un peu moins con de vouloir tout détruire
Ou même encore, par tous les moyens, de se laisser tenter à nuire...
A tous ces maux, je ne donne de nom...
alors qu'en un seul mot je pourrai bien hurler :
Désemparé !!!
Paumé... Perdu... Déboussolé...
Ma seule différence et non la moindre : ma pauvre humanité !!!
De la vie, je ne comprends pas toujours l'enjeu,
Qu'y aurait-il à perdre ? Ou même bien à gagner,
Puisqu'un jour, comme chacun d'entre nous, je mourrai ?
Tant qu'à partir je ne sais quand,
Autant profiter des moments... De l'instant...
Autant profiter pour aimer sans trop s' poser d' questions...
Et pourtant,
Signe de mon éventuel déraison,
Je souffre de constater que chaque jour,
Je pourrai bien perdre de cette belle humanité
Puisqu'ils sont si nombreux à tenter de se faire détester...
Ma richesse n'est qu'humaine, on a donc rien à me voler,
Et pourtant certains Hommes prennent simplement plaisir à saccager
Toutes ces très belles choses que je serai à même s'ils le savaient,
De pouvoir, avec eux partager...
S.trélia juillet 2012
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Confidence...
03/05/2012 22:25
«A ceux qui pensent que je les ai oublié... A ceux qui, un jour, ont partagé de mon existence passée, je suis toujours là, errant dans votre souvenance...»
Il est des gens que l'avenir a tué dans le passé mais que le présent ramène à nos pensées.
Ils sont de ceux que l'on a oublié mais qu'un endroit, un lieu ou une image nous rappellent qu'ils ont bien existé...
Un arrière goût de regret s'apprête à m'envahir, je décide de ne pas fuir, j'affronte donc avec bravoure ces démons qui m'inspirent...
Dans leurs bras je revis... l'instant d'un curieux rêve...je ne crois pas vraiment avoir l'envie qu'il s'achève... c'est dit !!!
Absurde et pesant, je me laisse être cette autre que je fus... Cela me tue mais je suis bien vivante et cette réalité me semble bien cruelle... Je fus...
Consumée alors par cette envie d'être encore, ce qui, aujourd'hui est mort resurgit et, se réveille alors, cette mémoire qui tous les jours s'endort...
Furtifs mais tenaces, les souvenirs m’entraînent et menacent ce présent, un présent bien fugace...
Un moment se passe dans lequel je ne sais plus très bien auquel je dois céder la place...
J'oublie ce que je suis, revivant et rêvant à ce que j'aurais été si j'avais fait, si je n'avais pas fait, des choix souhaité et non souhaité...
Qu'importe... Il me faut être... Etre ce que je suis, être ce que je fuis... Le fantôme d'un passé regretté, l'ombre d'une bien étrange réalité...
Estrélia -avril 2012-
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Epistolaire
19/04/2012 01:22
Un grain de poussiere dans cet univers...
Un semblant d'existence, une abstraite présence...
Voilà ce que tu es....
Je tourne les pages de ta vie,
C'est la mienne qui défile devant mes yeux rougis...
Je t'ai confié jusqu'aux plus intimes de mes pensées,
Pendant des heures près de toi, je me suis abandonnée...
Laissant chacune de mes émotions se déverser,
Laissant chaque instant de l'intérieur, me dévorer...
Tout au long de ces années,
J'attendais de toi, des réponses...
Mais seuls, dans le vacarme de mon existence, ont résonné tes silences...
A présent, je comprends... Maintenant, je sais...
Tu m'invitais à la reflexion... ce que sans savoir, déjà je faisais...
T'écrire libérait mon esprit fatigué,
C'est ainsi que je trouvais cette force pour lutter...
Tu as été le meilleur de mes confidents, un ami, un allié,
Et ce, même quand de ta présence, ton existence semblait vouloir m'isoler,
Dans ton monde, très souvent j'errais entre rêve et réalité...
C'est en tournant tes pages que je me construisais et que je me créais,
C'est en te relisant que j'apprenais de moi ce que je devenais,
Ce que je deviendrai...
Sur tes pages blanches d'innocence,
Mon âme confiante s'épanchait en silence...
Tu n'es surement, aux yeux de certains,
Qu'un vieux cahier taché, un vieux bouquin...
Un brin de poussiere dans l'univers...
Mais tu détiens entre tes lignes le plus grand des mystères,
Celui d'une vie qui m'est très chère....
S.trélia -avril 2012-
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