J'avais 16 ou 17 ans... Tout espoir pour toi, mon Bel Amour, sombrait au fond d'une tombe...

Impénétrable, réservée et distante, insondable et silencieuse…

Si secrète et solitaire dès ton plus jeune âge…

Souvenir de nous 3…Elle… Toi… Et moi, avec toi, jamais très sage...

Première décennie de ma vie près de toi……

Souvenir impérissable…  je t’aime mais je te déteste

Et je ne sais pas pourquoi…

 Tu es belle… (Je t’aime…) mais tu t’effaces car y’a elle…notre ainée…

Je dors avec elle… Elle me protège alors que toi, tu t’isoles…

Aussi, on jouera les rebelles, nous deux contre toi,

Je m’attribue ce monopole, je serai donc, pendant 10ans, TA petite sœur LA peste  !!!

Pourtant… Je me souviens...

Alors souviens-toi…

Souviens toi avec moi...

Souviens-toi de ces nuitées d’autrefois…

Nos rires quand la nuit tombait…

Nos feintes pour rallumer la lumière après le passage de maman qui surement s’en doutait…

Nos batailles, nos jeux et nos échanges dans cette chambre que nous partagions chaque nuit, à trois…

Les week-ends chez Mamie qu’aucun membre de notre famille, jamais n’oubliera …

Son grenier aux 1000 merveilles…

 Et tous ces beaux Noëls …

Alors, quand arrive la seconde décennie de ma vie,

Et que tu es là…à mes côtés… plus que jamais…

Je me souviens… Et je souris…

Dans ce bus qui m’emmène  pour la première fois au collège…

Tu as pris ma main et tu m’as fait assoir à tes côtés.

Toi la solitaire… tu m’ouvrais le chemin de ton cœur…

Réticente parfois, surtout quand pour les fringues je te copiais…

Tu m’acceptais, tu m’attendais, et surtout, sur moi tu veillais…

Tant et si bien, que nous nous sommes liées à jamais…

Sœurs et amies… Inséparables, confidentes et plus jamais ennemies…

Nous avons partagé joie et peines… C’est toute les 2 que nous avons grandis...

A nos années folles ma sœur chérie…

A notre adolescence, à nos amis… A nos amours, à nos vies…

A la naissance de ces enfants qui ont alors, plus embellis nos vies…

A cette troisième décennie…

Celle où enfin tu devenais maman… où enfin tu renaissais à la vie…

Sois fière de ce chemin que tu as fait…

Moi j’ai appris à travers toi qu’aimer avait le pouvoir de tout changer…

Nous avons traversé à cette époque de nombreux déserts de solitude l’une…sans l’autre…

Mais notre force a été d’avancer et de toujours nous relever pour mieux se retrouver…

Nous avons regardé nos garçons grandir ensemble…

Apprendre à marcher…à parler… à sourire…

Nous les avons chéri comme si l’un et l’autre était le nôtre…

Et je t’ai revu enfin à aimer de nouveau…  A espérer, à y croire en cet avenir…

Et je t’ai vu partir… là-bas… Loin de moi…

Avec lui… Avec  eux… pour le meilleur et oui aussi, parfois le pire…

C’est dans cette quatrième décennie de ma vie

Que toi et moi toujours unies,

Nous avons agrandi nos familles…

Nous sommes devenues des Femmes, des mères,

Et l’on a, toute les deux de quoi en être fière…

Seule la distance sépare nos vies…

Tu es toujours là pour moi et je reste à jamais près de toi…

Toi ma sœur… d’âme, de sang et de cœur…

Pas besoin de mot pour se dire que l’on s’aime…

Notre tracé de vie le résume à merveille

Et les images que chacune de nous y sème savent parler d’elles-mêmes…

 S.Trélia -Janvier 2014-

N'y venez pas...

N'y venez pas ici !!!

Vous n'y trouveriez pas la plus belle des histoires…

Vous n’y verriez que des fragments d’une vie dérisoire…

Je ne suis pas conteuse, ni raconteuse …je suis juste une rimeuse...

Je n'ai pas la prétention de clamer l'attention...

J’exprime juste des sentiments…

N'y venez pas...

N'y venez pas ici !!!

Une porte s’ouvre sur mes hivers dans les jardins de la colère…

Un crève-cœur pour mon être intérieur,

Qui s’exprime et se libère de façon peu ou ordinaire…

Je lutte à ma façon pour ne pas détruire toute illusion

Dans ce grand branle-bas d’émotions qui font de moi ce que je suis…

J’écris…

J’écris pour libérer mon esprit…

Je libère mes pensées, je promène mon âme, je me balade au travers de ces mots… Je retranscris chacune de mes émotions pour tenter de comprendre la multitude de sentiments qu’ils soient néfastes ou non, de ma p’tite existence…

J’exprime mes colères, j’exploite mes douleurs, je dépose sur papier ces maux qui me sont intérieurs… Je ne le fais que pour moi et si je les partage ici, ailleurs, c’est simplement pour donner une raison, un sens à cet art de pouvoir dire et de pouvoir écrire…

Je parcours ce chemin de vie seule… Mais je me sens plus forte lorsque je suis accompagnée de ma plume, de mes mots… Ils ne me sont pas destructeurs, bien au contraire, ils sont l’essence même de ma vie… Ils sont la peinture de ce tableau que je m’efforce de peindre et de dépeindre sous vos yeux… Ils sont couleurs de la pluie, couleur du ciel, ils sont le soleil et la nuit… Chaque mot est, ou devient, la nuance même, la précision d’une sensation, l’ébranlement de ce que respire mon être…

Je ne déguise rien, je ne manipule personne, je ne feins pas la tragédie ni ne dissimule aucune facette de ma personnalité pour attirer la complaisance, je suis moi, juste moi... Entière, sage et folle alliée, honnête, modeste et réservée… Parfois, je suis aussi cette douce insurgée, pacifiste mais révoltée, assurément, oui, rebelle et mutine, vive et séditieuse, je peux être armée de mots sanglants, cruels et meurtriers… A cœur battant, je livre ici, à l’âme qui voyage, inconnue, anonyme, étrangère, une partie de ce que je suis…

J’expose ma sensibilité et je compose ainsi, selon mes humeurs, une peinture abstraite de ce que je crois être…

Je dessine le tableau de ma propre existence, j’édifie sous vos yeux, l’œuvre de ma vie…

Aussi,

N’y venez pas…

N’y venez pas ici…

Vous n'y trouveriez pas la plus belle des histoires…

Vous n’y verriez que des fragments d’une vie dérisoire

Car je ne suis pas conteuse, ni raconteuse,

Je suis juste une rêveuse, une petite rimailleuse...

S.trélia –Aout 2013-

J’ai tenté d’oublier ton existence. Mais tu as marqué mon esprit à jamais… Ton empreinte est tatouée dans ma mémoire, silhouette inconnue, mystérieuse, effacée… Seuls en vérité,  tes mots sont restés…  Ils ont pénétré mon âme, apporté de la douceur, du rêve et du charme.

C’était un très bon songe dans lequel j’aurai aimé rester… Mais dans lequel j’aurai pu me perdre…

 La puissance des sentiments que tu suscitais en moi, engendrait à la fois de grandes peurs et d’étranges attirances… Tu as fait naitre les doutes en mon cœur mais dans cette controverse, tu fabriquais, inconsciemment tout autant d’évidences…

L’amour… L’amour dans toute sa splendeur…

L’amour dans toute sa douleur…

Le seul sentiment qui puisse te faire autant de bien que de mal, c’est cet amour que tu portes à l’autre sans pouvoir ni le maîtriser, ni le modérer, ni même le refouler…

Tu étais peut être celui que l’on nomme cet autre, mais alors, je t’ai rencontré trop tard… ou trop tôt… Je ne le saurai surement jamais… Je croyais mon histoire déjà écrite et puis, je me suis rendu compte que c’était à moi seule de l’écrire, comme un auteur compose sa musique, comme un artiste assemble, ajuste et bâtît son œuvre… La souffrance n’existe que pour nous rappeler que l’on est, et ce,  par le biais de ce mal que l’on endure à construire notre propre univers, selon nos propres convictions, pas selon les normes que l’on nous impose… J’ai eu bien du mal à me défaire de tes mots… Et même si chacun d’entre eux sont encore dans ma mémoire, j’avance, je ne regarde plus derrière moi… tu n’as pas détruit mon monde comme je le pensais alors, tu m’as aidé à le reconstruire, tu m’as offerts des certitudes, tu m’as transmis de magnifiques espérances.

Je sais aujourd’hui que l’amour ne doit pas être donné à un être exclusif, il doit se donner, s’offrir et se recevoir en toute liberté… Ne pas aimer à en perdre la raison mais savoir écouter son cœur me parait être tout aussi important… Si je ne l’avais pas fait, je ne t’aurai jamais aimé et peut être même aurais-je détruit ce que, alors j’avais déjà commencé à construire… Mon équilibre me semblait si fragile à cette époque, il ne m’aurait suffi que d’un seul acte à franchir pour tout ébranler… Te choisir toi…

J’ai choisi une autre voie… La sagesse après la folie… la frontière entre les deux est si infime… Et la souffrance si grande dans l’instant… J’aurai tant voulu que tu sois lui… Qu’il soit toi… Mais il n’en était rien, et je n’avais pas d’autre choix que de devoir choisir… On ne choisit pas d’aimer quelqu’un, cela s’impose à nous avec une force que l’on n’explique pas, le plus difficile c’est ce choix qui s’impose quand notre cœur déborde de sentiments alors qu’il est déjà pris… Je n’ai jamais voulu cela… Jamais… Mais c’est arrivé…

Je ne sais pas ce qui m’a amené à écrire cette partie de ma vie ici… Ce que je sais, c’est que je ne demande à personne de me comprendre et si certain me juge pour ce que j’ai fait ou que je n’ai pas fait,  qu’importe… Les choix que je réalise m’appartiennent, j’en assume et en ai assumé toutes les conséquences… Les doutes, les désillusions, la souffrance, mais au final, j’y ai gagné, en espoir,  en assurance, en certitude, et surtout, j’ai appris qu’aimer sans mesure ni démesure permettait de s’ouvrir aux autres et d’ouvrir les autres à soi… Et dans ce monde, je ne crois pas qu’il y ai plus belle chose que ça…

‘‘Parfois tu crois le posséder pour la vie et voilà qu’il  t’abandonne à jamais sans même t’y avoir préparé…

Parfois tu crois qu’il a disparu à jamais de ta vie et tu le croises alors sans même t’y attendre,  au détour d’un chemin…

L'amour... Dans toute sa douleur... L'amour...dans toute sa splendeur...''

 ‘’Aimer, c’est savoir oser ouvrir son cœur et prendre le risque de souffrir du bonheur… ‘’

S.trélia  -janvier 2013-

Tu ne dis jamais rien... Pourtant tes silences me parlent... Je t'entends écrire, je te vois songer, je te sens près de moi même lorsque tu n'y es pas... Comme un fantôme, tu erres en moi...

Je suis là... Seule avec toi... Mais pour les autres, tu n'existes pas.

Certain pourrait penser que je suis atteinte de schyzophrénie perdant ainsi le contrôle de toute réalité, me repliant sur moi-même afin d'éviter d'affronter certaines évidences de ma petite existence... Il n'en est rien pourtant. Je suis juste une rêveuse... Une voyageuse...

Je visite ton monde, un univers incroyable, un monde si différent que celui dans lequel nous vivons, nous les êtres-vivants... Tu peux créer la magie avec un simple rayon de soleil. Tu l'appose avec tant de douceur sur mon visage qu'en un instant, je rayonne de bonheur. Il pénètre en mon âme en traversant mon coeur et m'entraine au lointain, sur de grandes et vastes plages où je me laisse porter par mon imaginaire... Mes yeux se perdent dans l'horizon et je dérive dans cet espace, plongeant dans l'émerveillement. Tu m'offres alors tes ailes et je m'envole vers cet ailleurs avec ravissement...

Ainsi je rêve et toi, tu m'accompagnes...

Il est des fois où mon moral est bas... Je me torture l'esprit de choses qui n'se disent pas et de regrets passés qui n'se revivent pas... Alors tu m'apparais, plus résistante, plus forte et aguerrie que moi. Tu te bats pour ma raison, prête à vaincre chacun de ces démons qui exercent sur mon être une emprise malfaisante. Tu m'insuffles, avec force, de briser tous mes liens et de franchir ces murs qui m'isolent et me cloitrent, pour combattre mes peurs et faire taire ma douleur...

Ton esprit devient mien et fait naitre une guerrière, je deviens combative écrasant mes souffrances. Tu apposes sur mes maux ton souffle protecteur, l'essence de ta vigueur et ta force d'espérance...

Aussi, je suis toi... J'ai foi en moi... J'y crois...

Ta folie est ma sagesse, sans toi, je ne serai pas celle que je suis. Sage rêveuse, folle illuminée... Tu hurles en moi que la vie est un doux songe que l'on se doit d'élaborer nous-même pour qu'il existe en toute réalité... Je me sens libre... Libre de rêver... Libre d'exister... Autrement... Même dans cette réalité...

"La vie n'a de rigueur que parce que l'Homme lui en donne..."

Estrélia -Janvier 2013-