Terrée dans les profondeurs de ce monde, J'ai créé mon propre univers... Je suis une étoile...mais une étoile de Terre...
Grande amie de cet astre qui inonde mes songes... Je suis une étoile... Sur la toile... Tableau noir d'une partie de mes nuits, j'y viens parfois déposer des larmes de vie...
Je peins des mots comme des lumières, pour me guider quand je me perds, pour m'évader d'une existence qui me veut, parfois, prisonnière...
L'écriture est mon horizon de vie passé, présent et à venir où se déposent, entre les lignes, mes rêves et mes souvenirs, mes peurs et mes sourires...
Je ne veux point troubler ton âme, toi qui voyage dans mes écrits... Tu peux m'aimer, me détester, te questionner, t'abandonner, rester, partir, revenir ou t'enfuir, il est cette écriture au bon gout d'aventure que je suis obligé de fuir...
C'est par pudeur, non par mépris, que je protège , mon ami, mon âme et mon cœur par ce triste interdit...
Aux mots déposés là, sous mes yeux, tu n'entendras qu'un silence sans vie...
Dans ces mots non-dits, sage de douce folie, cette autre que je suis, à travers mon esprit, s'invitera à rêver et dans un songe muet, dessinera ta silhouette sous un ciel étoilé... Elle guidera ton regard sur une lueur au loin et tu voyageras dans le cœur d'un astre lointain...
C'est elle qui fait naître la magie, par son imaginaire je vis...
Je ne peux ni ne veux l'empêcher de rêver, cela me tuerai... Mais je ne veux ni ne peux la laisser diriger, elle détruirait tout ce que j'ai... Tout ce que je suis...
Mon âme s'unit à son cœur, à ma raison, elle est bien du rêve tout ce que je suis de ce réel...
Une étoile de Terre... Silhouette effacée de lumière... Discrète et solitaire... Fidèle et Aimante... Rebelle et débonnaire... Au cœur de mon étoile, vit tout un univers...
Tu peux, toi qui voyage ici, me croire imaginaire, me contempler pourtant...
Je m'expose mon ami, de mots qui me sont chers...
Mon existence n'est qu'éphémère, tout comme le jour, tout comme la nuit... Alors attrape l'instant de ce temps qui fuit et inscrit le dans ce bel infini... Dans lequel je survis... Dans lequel je suis... Dans lequel je vis...
S.trélia - oct 2016