Piégée dans votre monde,
Où la nuit règne en maître, triste et sombre,
Je ne me questionne plus sur le pourquoi je suis
Puisque déjà, loin de vos yeux, je ne suis déjà plus...
Ma lumière pâlit...mes couleurs ont ternies….
Devant vos yeux illuminés,
Vous, qui me pensez ‘éternité’,
Je m’éteins là, dans l’infini, sans que vous ne vous en aperceviez…
Résonnant par milliers dans l’atmosphère des oubliés,
J’ai pu entendre d’ici, vos nombreuses prières.
Souvent, vous vous sentiez seuls, tristes et révoltés,
Quand chaque nuit, vous veniez me confier vos misères...
Si j’avais pu vous répondre…
Je vous aurais confié à quel point L’être et l’astre se ressemblent…
Seuls et pourtant entourés,
Présents dans cet univers mais au fond,
Si insignifiants... si impuissants...
Piégés, prisonniers de la même éternité...
Aussi, qu'aurais-je pu faire, puisque, en vérité,
Je n’ai jamais été qu’une simple et pauvre solitaire…
Juste une petite lueur,
Qui dans l’espace et la lumière se meurt…
Tout comme vous, en mon coeur,
Parfois j'ai douté, j'ai eu peur...
Et tout comme vous d'ici,
Je contemple mes soeurs du fin fond de ma nuit...
Elles vous entendent surement et prient, elles aussi,
Car l'être et l'astre se ressemblent et s'associent dans le même infini...
S.trélia - juillet 2012-
