Tu as peur, tu te sens vidée de tous tes sens…
Moi, telle une mère, je voudrais tant que tu avances…
J’ai peur que ton vide t’entraîne loin de moi… loin… ailleurs…
Quand tu en crèves et que tu t'meurs de l’intérieur…
Tu t’sens perdu, abandonnée et tout sonne faux,
Ton coeur et ta raison brisés par tant de maux...
Je cherche les mots mais j'n'en trouve plus,
Quand sur ta peau du sang s'écoule car tu n'vois plus d'issu...
J'me sens désarmée, désemparée, incapable de t’aider…
Pourtant j'persiste, j'ne peux me résigner, même épuisée,
Cherchant silencieusement, par ma simple présence, à te réconforter...
J’ai pour nous deux la force d’avancer et d’espérer…
Je crois... je veux m’en persuader…
Ne laisse pas ces idées noires détruire tes idéaux et tes espoirs,
Consumer ton existence… Détruire ton innocence...
Ne les laissent pas t'affaiblir...t’anéantir... te démolir...
Il faut lutter, alors bats-toi, même contre toi !
Oui... Il faut te battre…
Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde…
Edifier autour de toi, un nouveau monde...
Reconstruire ta vie, réparer ton cœur…
Construire ton avenir, terrasser tes démons, apprendre de tes erreurs,
Ne pas t’effondrer, ni te laisser sombrer,
Et surtout, ne plus jamais laisser cette souffrance t’emporter…
Quand une histoire se termine, il faut savoir tourner la page,
En écrire une autre et tenter d' accoster sur un autre rivage...
Il faut te laisser une chance de voir renaître tout tes plus beaux espoirs,
En acceptant, sans crainte d'oser risquer aimer encore
Et pourquoi pas, pour quelqu'un d'autre, d'à nouveau t'émouvoir...
Il faut y croire, je t’aiderais…
En attendant,
Je reste là…
Tout près de toi…
Tu peux pleurer…
Tu peux hurler…
Mais ne meurs pas
Ne me laisse pas…
Car là, c’est moi qui ne l'supporterai pas…
S.trélia -Novembre 2012-
